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Compte-rendu réunion CAAF du 19 octobre

Compte rendu FSU

CAAF du 19 octobre 2023

 

1- Budget

 

Depuis janvier 2023, le CAAF possède sa propre trésorerie, il s’agit donc d’un exercice

intermédiaire entre deux systèmes. Dans ce sens, à partir de 2024, on pourra véritablement

saisir le rythme de croisière de l’IRF au niveau budgétaire.

 

Dans la péninsule Ibérique, il y a plus de 20 établissements dont 10 de la Mission laïque

française (MLF). Depuis l’accord-cadre entre l’AEFE et la MLF, la tarification se fait à l’acte

pour les collègues venant de ces établissements et participant aux stages du PRF de

l’Agence. De plus, la MLF a développé son propre plan de formation (le “développement

professionnel”). De fait, elle ne participe presque plus du tout au Plan régional de

Formation.

 

La FSU regrette très profondément cette évolution, que ni l’AEFE ni la MLF ne doivent

sous-estimer. La formation continue des personnels est le cœur de ce qui fait un réseau

scolaire. Les stages et autres dispositifs sont essentiels pour les échanges entre les

collègues, pour l’harmonisation de leurs pratiques et l’enrichissement mutuel, en particulier

quand les programmes et instructions officielles évoluent. L’existence de deux plans de

formation distincts AEFE et MLF coupe le réseau en deux. Nos collègues souffrent

beaucoup de cette situation, qui les exclut du réseau AEFE. Le dispositif de la MLF, quoi

qu’on en pense sur le fond, en est un autre, et c’est cela le problème. De surcroît, il

apparaît comme un système dégradé : avec des formateurs qui ne sont pas comparables

aux EF2D (ex EEMCP2) de l’Agence, avec des décharges horaires et des modes de

recrutement complètement différents. De plus, l’offre est pauvre pour les formations

disciplinaires et les stages se font souvent hors temps de travail, et en distanciel pur. À

moyen terme, ce serait une catastrophe de couper ainsi les établissements MLF du réseau

piloté par l’AEFE : seront rapidement mises en question la participation de ces enseignants

à la correction des examens et l'homologation elle-même des établissements. L’AEFE doit

assumer sa responsabilité comme pilote du réseau scolaire français à l’étranger et faire

évoluer cette situation.

 

Le poste diplomatique souligne qu’il est important que, pour ce qui relève du régalien

(examens, programmes, par ex), un accord soit trouvé entre les deux institutions.

 

Pour faire face à la baisse de recettes, la participation des EGD a augmenté (de 0,65% à

0,80% de la masse salariale). Cet exercice est déficitaire, se pose donc la question de la

viabilité de l’IRF. Il va falloir rester très vigilants et étudier des solutions. Pour le 1er degré,

l’évolution risque de voir se développer les missions d’établissements par des conseillers

pédagogiques au détriment des stages. La FSU demande d’avoir une plus grande visibilité

de la répartition des recettes de l’IRF entre EGD, conventionnés, partenaires, avec le cas

particulier de la MLF.

 

Vote à l’unanimité du BR1 et BR2

 

2- Point sur le PRF 2023-2024

La FSU remercie les équipes de l’IRF (collègues de Barcelone et du SCAC) pour tout le

travail accompli. Les personnels sont très attachés à la formation continue. En particulier,

l’effort consenti cette année pour indiquer les dates et les lieux des stages a grandement

facilité les inscriptions, et on peut imaginer que, cette année, on aura beaucoup moins de

désistements à la dernière minute. Les personnels apprécient aussi l’offre proposée pour

les disciplines comme les arts, les SES ou encore la philosophie.

 

La FSU a abordé le problème du nombre de stagiaires sélectionnés au premier degré. Les

Cellules de formation continue (CFC) de gros établissements ont limité le nombre de

partants à deux. Nous faisons remarquer que si les gros établissements ne permettent que

2 stagiaires, nous comprenons la difficulté pour remplir certains stages…(4 stages ont été

annulés ou transférés cette année car pas assez d’inscrits). La FSU demande que plus de

collègues, au moins dans ces établissements où ils sont nombreux, puissent participer aux

formations. Au second degré, dans certains établissements, les collègues ont été

présélectionnés mais ne savent pas s'ils seront finalement sélectionnés. L’IRF va bientôt

communiquer les partants.

 

Le proviseur du lycée français de Barcelone nous précise qu’au premier degré surtout, il y a

un vrai problème de remplacement. Mais il ajoute que l’aspect financier des remplacements

des stagiaires est également un poids qui pèse sur les établissements, poids auquel on ne

prête pas attention, mais qui fait qu’on choisit moins de stagiaires partants.

Nous signalons que ces réponses ne sauraient nous satisfaire, et demandons à ce que les

établissements où il y a plus d’enseignants puissent permettre à plus de collègues de

participer à des stages de formation continue.

 

Nous apprenons que certains stages ne sont pas remplis et qu’il y a eu une relance auprès

des directeurs d’écoles. Nous demandons si les cellules de formation continue sont

informées de ces relances. Nous n’avons pas eu de réponse. Nous insistons sur

l’importance de l’information auprès des CFC dans les établissements.

 

La FSU regrette que certaines disciplines aient une offre trop limitée cette année, comme

les mathématiques, et suggère de davantage faire appel à l’Académie partenaire pour

proposer des stages plus variés. L’IEN nous indique que ce travail est fait, mais que les

changements récents de la politique de formation continue en France ont ouvert une

période incertaine, qui empêche de concrétiser des projets dès maintenant.

 

La FSU invite l’IRF à expliquer aux enseignants, pour les disciplines du secondaire, quels

sont les critères qui président au choix des stages d’une année sur l’autre, quels sont les

grands objectifs. Cela pourrait être fait par un mail envoyé à tous les enseignants d’une

discipline par les EF2D.

 

 

3- Présentation des axes du projet de zone et des actions de la ligue sportive

 

1- Projet de zone

Axe 1 : faire vivre le réseau ibérique pour renforcer le sentiment d'appartenance par une

stratégie de communication

Axe 2 : renforcer la dimension internationale des établissements français à l’étranger et le

plurilinguisme

Axe 3 : Valoriser et promouvoir les spécificités de l’enseignement français à l’étranger

Chacun de ces axes est décliné en plusieurs objectifs.

 

La communication autour des axes du projet de zone va se développer afin que tout à

chacun puisse en être informé.

 

2-Actions de la ligue sportive

Le CAAF a voté pour accorder les subventions demandées par les divers établissements

dans ce cadre. La FSU regrette le changement de mode de calcul de la participation des

établissements, même si les masses budgétaires n’ont pas un grand impact sur l’IRF : les

coûts reposent toujours davantage sur l’opérateur public AEFE, par ses EGD.

 

Le prochain CAAF convoqué le 15 novembre.

 

Arthur Haushalter - SNES-FSU - Nathalie Salas - FSU-SNUipp -

Représentants des personnels au CAAF

 

 



07/11/2023
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