Snuipp Espagne

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Compte-rendu CCPL 1 - Rentrée 2024

 

COMPTE-RENDU CCPL 1 - RENTRÉE 2024

 

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La CCPL 1 pour le recrutement des personnels détachés de l’AEFE en Espagne sur emploi d’enseignement, d’éducation et d’administration a eu lieu le mardi 5 mars 2024. 

Pour le premier degré, près de 200 dossiers de candidature ont été validés pour 2 postes vacants (1 sà Madrid, l'autre à Valence) et 1 poste susceptible d'être vacant ( Lycée Français d'Ibiza). Un classement a été effectué dans tous les établissements dans l’éventualité - minime - qu’un poste de détaché se libère. 

 

 

Retrouvez ici la Déclaration Liminaire de la FSU-SNUipp  lue lors de cette commission. 

 

Pour contacter les commissaires paritaires de la FSU-SNUipp Espagne :

 

 

ccpl.snuippespagne@gmail.com

 


12/03/2024
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Compte-rendu réunion CAAF du 19 octobre

Compte rendu FSU

CAAF du 19 octobre 2023

 

1- Budget

 

Depuis janvier 2023, le CAAF possède sa propre trésorerie, il s’agit donc d’un exercice

intermédiaire entre deux systèmes. Dans ce sens, à partir de 2024, on pourra véritablement

saisir le rythme de croisière de l’IRF au niveau budgétaire.

 

Dans la péninsule Ibérique, il y a plus de 20 établissements dont 10 de la Mission laïque

française (MLF). Depuis l’accord-cadre entre l’AEFE et la MLF, la tarification se fait à l’acte

pour les collègues venant de ces établissements et participant aux stages du PRF de

l’Agence. De plus, la MLF a développé son propre plan de formation (le “développement

professionnel”). De fait, elle ne participe presque plus du tout au Plan régional de

Formation.

 

La FSU regrette très profondément cette évolution, que ni l’AEFE ni la MLF ne doivent

sous-estimer. La formation continue des personnels est le cœur de ce qui fait un réseau

scolaire. Les stages et autres dispositifs sont essentiels pour les échanges entre les

collègues, pour l’harmonisation de leurs pratiques et l’enrichissement mutuel, en particulier

quand les programmes et instructions officielles évoluent. L’existence de deux plans de

formation distincts AEFE et MLF coupe le réseau en deux. Nos collègues souffrent

beaucoup de cette situation, qui les exclut du réseau AEFE. Le dispositif de la MLF, quoi

qu’on en pense sur le fond, en est un autre, et c’est cela le problème. De surcroît, il

apparaît comme un système dégradé : avec des formateurs qui ne sont pas comparables

aux EF2D (ex EEMCP2) de l’Agence, avec des décharges horaires et des modes de

recrutement complètement différents. De plus, l’offre est pauvre pour les formations

disciplinaires et les stages se font souvent hors temps de travail, et en distanciel pur. À

moyen terme, ce serait une catastrophe de couper ainsi les établissements MLF du réseau

piloté par l’AEFE : seront rapidement mises en question la participation de ces enseignants

à la correction des examens et l'homologation elle-même des établissements. L’AEFE doit

assumer sa responsabilité comme pilote du réseau scolaire français à l’étranger et faire

évoluer cette situation.

 

Le poste diplomatique souligne qu’il est important que, pour ce qui relève du régalien

(examens, programmes, par ex), un accord soit trouvé entre les deux institutions.

 

Pour faire face à la baisse de recettes, la participation des EGD a augmenté (de 0,65% à

0,80% de la masse salariale). Cet exercice est déficitaire, se pose donc la question de la

viabilité de l’IRF. Il va falloir rester très vigilants et étudier des solutions. Pour le 1er degré,

l’évolution risque de voir se développer les missions d’établissements par des conseillers

pédagogiques au détriment des stages. La FSU demande d’avoir une plus grande visibilité

de la répartition des recettes de l’IRF entre EGD, conventionnés, partenaires, avec le cas

particulier de la MLF.

 

Vote à l’unanimité du BR1 et BR2

 

2- Point sur le PRF 2023-2024

La FSU remercie les équipes de l’IRF (collègues de Barcelone et du SCAC) pour tout le

travail accompli. Les personnels sont très attachés à la formation continue. En particulier,

l’effort consenti cette année pour indiquer les dates et les lieux des stages a grandement

facilité les inscriptions, et on peut imaginer que, cette année, on aura beaucoup moins de

désistements à la dernière minute. Les personnels apprécient aussi l’offre proposée pour

les disciplines comme les arts, les SES ou encore la philosophie.

 

La FSU a abordé le problème du nombre de stagiaires sélectionnés au premier degré. Les

Cellules de formation continue (CFC) de gros établissements ont limité le nombre de

partants à deux. Nous faisons remarquer que si les gros établissements ne permettent que

2 stagiaires, nous comprenons la difficulté pour remplir certains stages…(4 stages ont été

annulés ou transférés cette année car pas assez d’inscrits). La FSU demande que plus de

collègues, au moins dans ces établissements où ils sont nombreux, puissent participer aux

formations. Au second degré, dans certains établissements, les collègues ont été

présélectionnés mais ne savent pas s'ils seront finalement sélectionnés. L’IRF va bientôt

communiquer les partants.

 

Le proviseur du lycée français de Barcelone nous précise qu’au premier degré surtout, il y a

un vrai problème de remplacement. Mais il ajoute que l’aspect financier des remplacements

des stagiaires est également un poids qui pèse sur les établissements, poids auquel on ne

prête pas attention, mais qui fait qu’on choisit moins de stagiaires partants.

Nous signalons que ces réponses ne sauraient nous satisfaire, et demandons à ce que les

établissements où il y a plus d’enseignants puissent permettre à plus de collègues de

participer à des stages de formation continue.

 

Nous apprenons que certains stages ne sont pas remplis et qu’il y a eu une relance auprès

des directeurs d’écoles. Nous demandons si les cellules de formation continue sont

informées de ces relances. Nous n’avons pas eu de réponse. Nous insistons sur

l’importance de l’information auprès des CFC dans les établissements.

 

La FSU regrette que certaines disciplines aient une offre trop limitée cette année, comme

les mathématiques, et suggère de davantage faire appel à l’Académie partenaire pour

proposer des stages plus variés. L’IEN nous indique que ce travail est fait, mais que les

changements récents de la politique de formation continue en France ont ouvert une

période incertaine, qui empêche de concrétiser des projets dès maintenant.

 

La FSU invite l’IRF à expliquer aux enseignants, pour les disciplines du secondaire, quels

sont les critères qui président au choix des stages d’une année sur l’autre, quels sont les

grands objectifs. Cela pourrait être fait par un mail envoyé à tous les enseignants d’une

discipline par les EF2D.

 

 

3- Présentation des axes du projet de zone et des actions de la ligue sportive

 

1- Projet de zone

Axe 1 : faire vivre le réseau ibérique pour renforcer le sentiment d'appartenance par une

stratégie de communication

Axe 2 : renforcer la dimension internationale des établissements français à l’étranger et le

plurilinguisme

Axe 3 : Valoriser et promouvoir les spécificités de l’enseignement français à l’étranger

Chacun de ces axes est décliné en plusieurs objectifs.

 

La communication autour des axes du projet de zone va se développer afin que tout à

chacun puisse en être informé.

 

2-Actions de la ligue sportive

Le CAAF a voté pour accorder les subventions demandées par les divers établissements

dans ce cadre. La FSU regrette le changement de mode de calcul de la participation des

établissements, même si les masses budgétaires n’ont pas un grand impact sur l’IRF : les

coûts reposent toujours davantage sur l’opérateur public AEFE, par ses EGD.

 

Le prochain CAAF convoqué le 15 novembre.

 

Arthur Haushalter - SNES-FSU - Nathalie Salas - FSU-SNUipp -

Représentants des personnels au CAAF

 

 


07/11/2023
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Compte-rendu Réunion CAAF IRF Péninsule ibérique

Compte-rendu de réunion du Conseil des Affaires Administratives et Financières 

de l'Institut Régional de Formation de la Péninsule ibérique

 

22 juin 2023

 

Jeudi 22 juin a eu lieu la première réunion du Conseil des Affaires Administratives et financières de

l’Institut régional de formation (IRF) de la zone péninsule Ibérique.

 

Représentants du personnel élus : Yavanna LEON (CCOO- personnels non-enseignants des EGD et

conventionnés) – Nathalie SALAS (FSU-SNUipp - personnels 1er degré EGD et conventionnés) -

Arthur HAUSHALTER (SNES-FSU - personnels 2nd degré EGD et conventionnés) - Florian QUETTE

(personnels des établissements partenaires)

 

Vincent Perrot (COCAC adjoint) prend la parole pour remercier toutes les équipes qui travaillent pour

l’IRF et souhaite que ce CAAF soit un lieu d’échanges productifs où l’objectif sera de mettre en place

les meilleures offres et de faire les meilleurs choix en toute transparence.

M. Haushalter (SNES-FSU) souhaite aussi que cette nouvelle instance soit un lieu de travail

constructif, et d’avancées pour la formation continue des personnels de la zone. La zone péninsule

Ibérique est dans une situation très particulière si on la compare à beaucoup d’autres zones du réseau.

En effet, il n’y a pas ici de perspectives de croissance forte et, de fait, la question de la formation initiale

des nouveaux personnels ne se pose pas véritablement. Mais il y a un problème de taille : les

représentants du personnel sont très préoccupés par la fin de la participation des établissements MLF

du Plan de formation AEFE. C’est une véritable catastrophe pour les personnels eux-mêmes et pour la

cohérence du réseau : il ne faut pas le minimiser, et il est indispensable de faire changer cette

situation. C’est une grande souffrance pour les enseignants et les personnels d’encadrement de ces

établissements de devenir un réseau à part, et d’être coupé des formations, regroupements de

directeurs d’école… Pour le réseau, c’est l’annonce à moyen terme d’un délitement très grave : ce qui

fait le “réseau”, la cohérence pédagogique, les pratiques et normes communes, en classe et pour la

correction des examens, ce n’est rien d’autre que la formation continue.

Mme Bousquet (Présidente du CAAF, Cheffe de secteur Maghreb-Péninsule Ibérique) rappelle que

l’Agence est l'opérateur public qui doit accompagner tous les établissements et que le ministère

reconnaît la MLF comme une association, elle assure une offre de formation continue à ses

personnels. Pour l’IRF, l’enjeu est de publiciser les formations à tous les établissements et convaincre

les chefs d’établissement d’y inscrire leurs personnels.

Le représentant de la MLF, M. Jean-Christophe Orain, précise que pour la MLF, il n’est pas question

d’être concurrent mais complémentaire. Plus que jamais la MLF sera présente avec la volonté de

travailler ensemble et va continuer de participer au PRF.

 

1-Présentation du CAAF et ses missions

Le CAAF se réunira au moins 3 fois par an, la première fois lors du séminaire de début d’année. Les

réunions se déroulent de préférence en distanciel (en mars pour présentation du PRF et en mai pour

validation).

La quasi-totalité des établissements de la péninsule ont signé la convention IRF

2- Règlement intérieur :

Communication de l’ordre du jour et des documents préparatoires 10 jours avant la réunion et dépôt

des questions diverses 4 jours avant. Le règlement intérieur est adopté et la charte sera signée par

tous les participants lors du prochain CAAF.

3- Désignation du représentant des personnels au Conseil Pédagogique et scientifique :

titulaire : Arthur Haushalter suppléant : Nathalie Salas

4- Eléments financiers

 

Le secrétaire général et l’Agent comptable de l’IRF nous présentent le compte financier de l’IRF.

Cette année, les recettes ont augmenté (à cause de l’augmentation de la masse salariale des EGD) et

la partie dépense n’a pas été totalement réalisée, en période de sortie de COVID.

Nous aurons la capacité de voir l’évolution dans les années à venir.

Compte financier adopté à l’unanimité.

Concernant la ligne “AGORA”, la FSU rappelle qu’il s’agit d’un projet de dimension mondiale dont le

coût est reporté sur l’IRF. En effet, pour le moment il en est ainsi il faudra voir dans le futur s'il y a une

évolution. Autres IRF concernés par AGORA : Bruxelles et Hanoi.

La FSU demande si les établissements partenaires MLF ont inscrit des personnels au PRF car sur le

terrain il nous semble que non. Il nous est répondu qu’en effet, l’accord AEFE-MLF a éloigné les

personnels de la MLF de notre PRF. Il y a bien eu des stagiaires d’Alicante et Villanueva

(établissements conventionnés) ainsi qu’une participation au séminaire de direction en début d’année,

mais il n’y a pas eu de mission de formateur en établissement au premier degré et une seule mission

d'établissement second degré et quelques participations ponctuelles à certains stages.

La FSU interroge également sur les modules PAP (professeurs à professionnaliser) : quel est le poids

financier de cette formation initiale ? on nous répond qu'il faudra l’observer dans le temps, mais que

cela n’est pas très important.

Grille tarifaire:

Nous interrogeons sur le pourcentage appliqué à la masse salariale pour participation à l’IRF des EGD,

0,65% de la masse salariale ou plus ? Ce taux est déterminé en fonction des zones. Il faut également

ajouter la part de formation interne dans les établissements qui est réglée directement par les

établissements. Sur un établissement comme Barcelone, ce taux au total est de 1,2% de la masse

salariale.

 

Bilan du PRF 2022-2023 :

Sur la péninsule, 771 enseignants du 1er degré - 1010 enseignants du 2nd degré sont concernés par

les stages ainsi que d’autres personnels comme les AESH, directeurs, professionnels de santé et

administratifs.

Les stages sont en général de deux jours en présentiel.

67% des stagiaires sont des personnels des EGD, 6% des stagiaires viennent de la MLF (il serait

intéressant de comparer à l’avant COVID).

Sur la zone, l’accent a été porté sur le plurilinguisme.

Lors du Conseil Pédagogique et Scientifique du 30 mai dernier, le plan de formation 2023-2024 a été

présenté à partir de la remontée des besoins exprimés par les personnels. Mme Fadli (IEN de zone)

insiste sur l’importance des remontées des besoins par tous les personnels des établissements, la

majorité des remontées sont aujourd’hui, faites par les personnels enseignants. Les personnels

non-enseignants doivent aussi s’emparer de l’outil.

L’offre 2023-2024 sera bientôt portée à la connaissance des personnels qui pourront postuler jusqu’au

18 septembre à travers le portail Atena.

Concernant le parcours PAP, l’idée est d’aller vers une masterisation de ces parcours. La FSU évoque

le nombre d’heures et la quantité de travail que cela représente en plus du temps de classe, pour des

collègues qui débutent de surcroît. Mme Fadli reconnaît qu’il s'agit d’un parcours ambitieux qui

demande un engagement mais qui reste souple dans le temps, notamment sur les visites de classe.

Les personnels concernés peuvent le faire en 2 ans. Cependant, elle pense que c’est moins lourd

qu’un DU qui demande un certain engagement.

Nous engageons une discussion sur les choix de présentiel et distanciel pour la formation continue.

Les avis des collègues divergent, certains souhaitent davantage de distanciel dans un souci

écologique, d'autres souhaitent davantage de présentiel. Il est clair que l’expérience est différente entre

les deux. Ce que ne souhaite pas faire l’IEN de la zone c’est permettre les deux options sur un même

stage, soit le stage est en présentiel soit il est en distanciel mais on ne peut pas faire à la carte selon le

choix de chacun.

Nous demandons si il existe un quota de nombre de stages entre les deux degrés, l’IEN répond que le

soucis est plus un problème de nombre de formateurs (1 CPAIEN - bientôt deux - 8 EMPC2). Mais

l’offre au premier degré cette année est de 27 stages hors missions établissements. Après elle soulève

le problème des personnels qui s’inscrivent à un stage et qui ne viennent pas, cela peut parfois amener

à annuler la formation. Nous lui précisons que le souci est plus dans la communication des dates de

stages qui se fait à la dernière minute. Elle semble découvrir le problème et reconnaît qu’il va falloir

communiquer de manière plus fluide. Mme Bousquet précise que la plateforme ATENA permettra une

meilleure organisation.

 

 

 


10/10/2023
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Gazette nº4- Septembre 2023

La Gazette de l'Arbitrage – DISTRICT DE FOOTBALL HAUTE SAVOIE – PAYS DE GEX

 

GAZETTE Nº4

Septembre 2023

 

 

Chers collègues, 

 

 

Nous espérons que vous avez fait une bonne rentrée, épargnée exceptionnellement par les fortes chaleurs… La section FSU-SNUipp Espagne reprend du service avec Aurélie Lambot et Nathalie Salas comme co-secrétaires et au moins un représentant dans chaque établissement du réseau AEFE. Nous aurons à cœur, cette année encore, d'accompagner  tous les collègues, quel que soit leur statut, de défendre des rémunérations plus justes et de nous battre pour une communication sereine et respectueuse au sein des établissements. 

 

 

Villanueva de la Cañada et Alicante

Nous ne pouvons pas commencer cette gazette sans évoquer la situation de nos collègues des lycées français d’Alicante et de Villanueva. Depuis le 28 juin, le déconventionnement de ces deux établissements est enclenché : à la rentrée prochaine ( septembre 2024) l’accord cadre du 1er janvier 2022 entre l’AEFE et la MLF sera rompu de manière unilatérale par la MLF qui restera le seul employeur. Les conséquences salariales, fiscales et sociales pour nos collègues sont graves. L’année dernière, nous vous avions expliqué avec quel mépris la MLF avait, jusqu’à la fin de l’année, refusé de répondre à la moindre de leurs inquiétudes et comment l’AEFE semblait subir, impuissante et passive, cette décision. M. Perrot, COCAC adjoint, nous avait annoncé qu’une cellule de ressources humaines serait créée en septembre dans ces deux établissements pour accompagner au mieux les personnels dans leurs choix. La MLF a finalement pris l’initiative de faire appel à une entreprise de conseils privée, qui n’a pas douté un instant de contacter nos collègues pendant l’été (sic) pour leur proposer des entretiens individuels. Tout cela pour finalement constater que les conseillers n’étaient pas en mesure de répondre à leurs multiples interrogations, ni de les guider dans les choix à réaliser. 

Depuis le début, nous sommes atterrés par le manque absolu de respect exprimé à l’égard des collègues concernés . Nous continuerons de les soutenir et de défendre le maintien des postes dans les établissements AEFE afin de leur permettre de postuler dans le réseau. Pour cela, un premier geste de l’Agence serait de s’engager à ne pas fermer de postes sur l’Espagne ces prochaines années et de s’impliquer auprès de ses agents en les accompagnant au mieux vers une solution valable et pérenne. 

 

 

Avantage familial 

L’année dernière nous avions lancé une action de non-paiement du différentiel entre les frais de scolarité réels et l’avantage familial qui nous était versé. Le directeur de l’Agence lors du Conseil Social d’Administration du 5 avril avait annoncé avoir donné la consigne aux établissements en gestion directe, et demandé aux établissements conventionnés, de ne réclamer que les sommes réellement perçues par les personnels.  La cheffe de secteur  Maghreb-Péninsule Ibérique en déplacement à Madrid l’année dernière l’avait confirmé : des rectifications  étaient nécessaires et les erreurs seraient “évidemment” corrigées pour l’année suivante. 

Pourtant dans les établissements conventionnés, nos collègues sont sommés de payer la totalité des frais de scolarité demandés et dans les EGD d’Espagne, le directeur des affaires financières semble avoir donné comme consigne de relancer les collègues qui n’ont pas réglé le différentiel. Nous continuons de refuser de payer plus que ce que l’on nous verse. L’AEFE doit prendre ses responsabilités et appliquer ses propres textes ! Nos représentants du HDF ont rendez-vous avec la nouvelle directrice de l’AEFE ainsi que la Secrétaire Générale : nous attendons de cette rencontre que la situation soit clarifiée une fois pour toutes et nous serons très attentifs lors de la parution des montants de l’avantage familial pour cette année.

 

 

La communication dans les établissements

Ce point, que nous abordons à chaque rencontre avec le COCAC adjoint et l’inspectrice, nous tient particulièrement à cœur. Trop souvent encore, et particulièrement envers  les équipes du premier degré, les chefs d’établissement font preuve d’indifférence voire de mépris.  Nous sommes stupéfaits de voir à quel point, encore en 2023, la communication est rarement sereine et bienveillante au sein de nos établissements.

Lors de nos déplacements et de nos rencontres avec le SCAC nous insistons sur l’importance des instances qui existent déjà au premier degré, comme le conseil des maîtres. Trop souvent, et compte tenu de la taille des équipes, les directeurs ont la mauvaise habitude de prendre les décisions sans tenir compte de l’avis des enseignants. 

Cette année, nous insisterons particulièrement sur le rôle des différents conseils et sur la place qu’ils doivent tenir.  

 

 

Fortes chaleurs et aménagements

En juin dernier, une expérimentation pour faire face aux fortes températures a été organisée  au lycée français de Madrid (journée continue, suppression des récréations après 11h, accueil des élèves après la classe dans des espaces climatisés…). Un bilan avec Mme Fadli, M. Perrot et la direction de l’établissement aura lieu prochainement. Nous aurons l’occasion de revenir sur cette organisation mais aussi d'insister sur les  équipements et aménagements matériels nécessaires pour faire face à ces périodes de fortes chaleurs que nous savons maintenant inéluctables et exponentielles. 

 

 

Nous aurons l’occasion de reparler de ces différentes problématiques lors des RIS organisées à Valence, Barcelone et Madrid, fin novembre et co-animées par Pierre Brézot, secrétaire du FSU-SNUipp-HDF. Nous nous déplacerons aussi tout au long de l’année dans d’autres établissements du réseau Espagne. 

 

 

Belle et solidaire année scolaire à toutes et tous et à très bientôt !

 

 


19/09/2023
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Education nationale: La réalité derrière l'abaya de gabriel Attal

Salomé Saqué - 6 septembre 2023 / BLAST

 

C’était la grande polémique de la rentrée, faut-il interdire ou non les abayas dans les écoles ? Sur les chaînes de télévision, dans les journaux, sur les réseaux sociaux, le sujet a occupé une place extrêmement importante, au détriment d’autres sujets fondamentaux en ce qui concerne l’éducation nationale. Alors dans cette nouvelle chronique, Salomé Saqué fait le point sur la politique de l’éducation nationale : de la nomination d’un nouveau ministre controversé, en passant par les postes d’enseignants vacants, ou encore l’augmentation de la reproduction des inégalités à l’école. Cela fait des années que les professeurs alertent sur la dégradation des conditions d’enseignement sans trouver de réponse politique adaptée.

 

 

 


19/09/2023
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